Découvrez ici les différents types de hors-bords.
Les moteurs hors-bord fonctionnant au supercarburant sont les plus courants. Ces moteurs acceptent le SP98, SP95 mais également les mélanges comme l’E85.
Pour mémoire, ce carburant comporte 15% d’éthanol, un carburant d’origine végétale.
Des kits de conversion ont fait leur apparition sur le marché mais il faut garder en tête que l'éthanol favorise l’apparition d’eau dans les réservoirs et la dégradation des tubes d’alimentation.
Les hors-bord essence actuels sont dotés de powerheads à 2, 3, 4, 6, 8, 10 ou 12 cylindres !
Tous les hors-bords actuels sont alimentés par air par aspiration naturelle (pas de turbo).
La puissance est obtenue “à l’ancienne” avec des cylindrées assez élevées, jusqu’à 7 litres pour un Verado V12 !
Les moteurs hors-bords essence possèdent leur couple maximal dans les hauts régime, ce qui nuit à leur consommation qui dépasse allègrement, sur les modèles les plus puissants, les 100 L par heure !
Quand la question de la consommation devient importante, c'est-à-dire dès que l’on navigue plus de 300 heures par an, les moteurs hors-bord diesel prennent l’avantage.
Plus coûteux, plus complexes, ils sont aussi moins gourmands en carburant et en maintenance.
OXE, l’un des spécialiste de ces produits destiné au marché des pros, a calculé qu’à 1500 heures d’utilisation annuelles, un hors-bord diesel revient deux fois moins cher qu’un essence, tous coûts compris, y compris l’amortissement du moteur.
Ces moteurs sont onéreux à l’achat mais possèdent des rendements plus favorables que les essence.
Dernière catégorie de hors-bords, les moteurs hors-bord électriques.
Ces moteurs possèdent un immense avantage par rapport aux moteurs à combustion interne : la présence d’un couple quasi continu dès les bas régimes.
Sur les thermiques à aspiration naturelle, le couple maximal est atteint à haut régime seulement, une plage de régime peu utilisée en réalité. Pour cette raison, la comparaison des puissances peut se faire sur le couple et non pas la puissance.
Pour cette raison, les moteurs électriques, lorsque leurs valeurs de couple sont comparées à des thermiques utilisés à régime moyen, possèdent une puissance largement inférieure..
Et c’est bien le couple qui fait tourner l'hélice d’un bateau !
Sur ces graphiques on voit à gauche que le couple maxi d’un moteur électrique est disponible dès le démarrage tandis qu’il n’est atteint qu'à haut régime pour un thermique.
Pour atteindre ce couple maxi, il faut un régime et une puissance nettement moins importante à un électrique qu'à un thermique. Ainsi à 1000 RPM, l’électrique possède déjà 100% de son couple tandis que le thermique n’en possède que 20%.
Les petits moteurs électriques hors-bord ont fait une apparition fulgurante sur le marché des hors-bords d’annexe et des moteurs de trolling. Légers, possédant beaucoup de couple, il n’en faut pas plus pour une annexe destinée à naviguer sur de courtes distances ou pour un moteur de trolling pour la pêche.
Mais les bateaux plus lourds ont des besoins en propulsion nettement plus importants. Pour propulser un semi-rigide, un timonier ou une console centrale, il faut 150, 200 ou 300 HP.
C’est alors un autre domaine de tension.
Un écosystème de fabricants propose désormais des moteurs électriques puissants.
Le plus connu est le Norvégien Evoy qui propose une gamme complète avec notamment le storm, un moteur de 225 kW (300 HP) capable de pics de puissance de 600 HP (450 kW) !